The Irishman

Bibiographie de Frank Sheeran (Robert de Niro), dit “l’Irlandais”. Plus de 25 meurtres liés à la mafia, aux syndicalistes et aux politiciens sont attribués à ce personnage historique. Le film est une adaptation du livre de Charles Brandt,’I Heard You Paint Houses’, écrit par Steven Zaillian (‘Schindler’s List’,’American gangster’). En plus de Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci, Anna Paquin et Harvey Keitel, entre autres, se joignent à la production et forment une équipe de luxe avec Martin Scorsese comme directeur. Avec ce film, Scorsese veut représenter la scène du crime organisé à New York dans les années 1970 et ses liens avec le pouvoir en place dans le pays

Le plus grand meurtrier de l’histoire

Le divin Martin nous a enflammés pour voir sa dernière œuvre. C’est simplement du nectar et de l’ambroisie. Du vrai cinema. Quelqu’un a fait une parabole entre ce film et la grande œuvre de Leone “Il était une fois en Amérique” et, bien sûr, le génie de Coppola dans “The Godfather”. Et ils avaient tous les deux tout à fait raison, parce que Scorsese fait la vision crépusculaire la plus brute, la plus dure et la plus risquée du plus grand meurtrier de l’histoire, qui n’est ni un mafioso ni un professionnel : il est en effet le temps. Celui qui passe inexorablement pour tous – peu importe ce qu’on ne veut pas – et qui finit par nous chasser… et nous tuer. Cette réflexion simple mais dévastatrice est celle qui apparaît peu à peu dans cette merveille d’un film qui, comme les couches d’un oignon, est peu à peu décortiquée dans le métrage

Les défauts de ce film

En revanche, dans ce film, il y a des moments où on commence à enseigner l’histoire, et c’est trop long, trop tendu. Et, bien sûr, il est absolument inutile de parler d’histoire, car l’important n’est pas que Kennedy soit assassiné, ni que Hoffa transforme le tissu social et ouvrier des États-Unis. Que, avec tout le respect cela importe autant qu’à un agriculteur du Minnesota que le fait que les réformes politiques de la crise aient créé une insécurité de l’emploi en France. En d’autres termes,cela n’a pas d’importance pour cette merveille du cinema qui sera pendant longtemps en pleine actu.

Humour noir et violence subterfuge

Les affrontements tendus vont de l’humour noir à la violence subterfuge : chaque fois qu’un vrai gangster apparaît, un signe nous dit quand et comment il est mort, généralement criblé de balles. Les tueurs peignent les murs : c’est ainsi qu’ils se définissent lorsque le cerveau d’une personne est explosé et que du sang éclabousse les murs.

Conclusion

C’est la meilleure réflexion de Scorsese qui, avec “The Irish”, a atteint la profondeur émotionnelle la plus profonde de chaque spectateur, comme un diapason dont le son pénètre votre cerveau. Un vrai délice ce film parmi le peu de chef-d’œuvre du cinema que l’actu nous donne dernièrement.

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